Physico-chimiste de formation et spécialisée dans la conservation-restauration du bâti ancien. Cette spécialisation a débuté suite à un ensemble de stages réalisés pendant mes formations au sein de laboratoires de recherche spécialisé dans la conservation/restauration (C2RMF, Arc’Antique, CRCC, IFFSTAR). A la fin de ce cursus universitaire, j'ai obtenu mon diplôme de master en physique-chimie. J'ai par la suite entrepris d’effectuer un mastère de spécialisation « Matériaux du Patrimoine dans l’Environnement » qui m’a permis d’acquérir des compétences supplémentaires dans la conservation et la restauration des matériaux du patrimoine.

J'ai débuté la vie active en intégrant un service dédié au bâti ancien au sein d’un bureau d’études dans lequel j’ai travaillé sept ans. Pendant cette expérience enrichissante, j’ai acquis différentes compétences principalement dans les domaines techniques (pathologie, préconisation de réparation, investigation in- situ etc.), technico-commerciales (réponse AO, proposition techniques et commerciales, rédaction CCTP etc.), management (encadrement équipe, stagiaire), audits (Certification ACERBOIS) et de suivi de chantier (MOE et AMO) suite aux préconisations établies.

Puis en 2017, j'ai eu l'opportunité d’intégrer un projet européen "HeritageCARE" en tant que doctorante. Nous avions comme objectif de mettre en place un système intégré pour accompagner les propriétaires et les entreprises de restauration, dans la gestion du patrimoine historique et culturel. J’ai eu la chance de pouvoir inspecter des bâtis dans leur globalité (couverture, charpente, eaux pluviales, extérieur, intérieur, équipements, accès, etc.) L'ensemble des données récoltées a enrichi mes travaux de thèse en effet je défends l’idée que la gestion préventive permettrait d’éviter des chantiers de restaurations mobilisant des ressources financières et des moyens techniques importants pour les propriétaires. La gestion préventive permettrait la mise en place de la conservation préventive correspondant aux « mesures et actions visant à éviter ou à limiter dans le futur une dégradation, une détérioration et une perte et, par conséquent, toute intervention invasive ». A contrario, la conservation curative est définie comme étant des « actions entreprises directement sur un bien pour arrêter une détérioration ou limiter une dégradation ».

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La fin d’année 2020 a été rythmée par la soutenance publique de ma thèse dont le manuscrit est en cours de finalisation et par mon entrée au sein de  Sherlock Patrimoine. C’est un bureau d'études spécialisé dans le diagnostic des matériaux et structures anciennes qui met en œuvre des services adaptés et innovants pour résoudre les problématiques techniques affectant le patrimoine bâti : l’état des lieux du bâti avec l’identification des matériaux et structures, le diagnostic des pathologies des matériaux et des structures, relevé et modélisation 3D, l’inspection par drone, les méthodes d'investigations non destructives (radar, vitesse du son, scléromètre, caméra thermique...), l’assistance à maîtrise d’ouvrage, la mise en place d’actions de conservation préventive, visite virtuelle, etc. Sherlock Patrimoine a également développé une agence de production audiovisuelle experte et spécialisée dans la valorisation des métiers et des chantiers de restauration des monuments historiques, Studio Sherlock.

L’ensemble des compétences, dont les outils et des méthodologies, que j’ai acquis pendant ces années de recherche, va pouvoir être utilisé au sein de cette entreprise.

L’incendie récent de la cathédrale Notre-Dame de Paris a permis à l’ensemble de la population et des acteurs politiques de reprendre conscience que le patrimoine n’est pas pérenne et qu’il peut disparaître accidentellement. C’est dans ce contexte que je propose ce site internet pour aider les propriétaires à mettre en place des actions en vue de générer des actions de conservation préventive.